Dans le contexte actuel, qui a bouleversé les habitudes de travail et les relations humaines, les managers et dirigeants communiquent de plus en plus par le biais des outils virtuels. Difficile donc d’exprimer des sentiments et particulièrement celui de la reconnaissance.
Les dernières statistiques soulignent qu’après ces périodes successives de confinement, 2 millions de salariés sont fragilisés et sont en situation de burn-out et ont donc vraiment besoin d’une reconnaissance pour booster leur énergie.
Il arrive souvent que certains dirigeants pensent que le fait qu’un collaborateur ait la chance d’avoir un travail et donc un salaire dans ce monde où le chômage est endémique et touche toutes les couches de la société, celui-ci devrait lui en être reconnaissant. C’est faire l’impasse sur le fait que souvent les salariés ne se contentent pas de ne faire qu’une action automatique et ne sont pas des automates. L’apport des collaborateurs va bien au-delà de ce que lui rapporte directement ou indirectement en chiffre d’affaires. Il est aujourd’hui nécessaire de changer cette conception qui est emplie de préjugés et qui conduit à écarter la reconnaissance.
L’objectif du dirigeant et du manager peut être de motiver et d’impliquer les collaborateurs afin de développer la croissance et de leur permettre d’être force de propositions. La récompense peut créer une atmosphère conviviale qui attire les talents et demeure fondamentale. Pour cela, il faut se poser les questions fondamentales sur son comportement face à la reconnaissance : suis-je reconnaissant par empathie, par obligation, par intérêt et comment être reconnaissant sans que cela soit une attitude formelle ? Il s’agit de se remettre profondément en question dans sa façon de manager ce point essentiel qu’est la reconnaissance.
Selon une étude réalisée par Odexa pour France Info, les salariés sont mécontents de la façon dont ils sont considérés sur un plan symbolique comme matériel et 51 % estiment que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. l
Mettre sous forme de schéma les points suivants
La reconnaissance a pour valeur essentielle que le salarié :